Un président au combat
Tout en réaffirmant son ambition pour la Nation qui passe par la réussite du réarmement industriel et économique du pays, il a rappelé les outils mis en place pour lutter contre la finance (taxe Tobin, union bancaire, création de la BPI, taxation des bonus bancaires, taux d’intérêts historiquement bas) et la politique de soutien appuyé aux entreprises et principalement aux PME du pays.
Mais il a aussi voulu sensiblement infléchir le cours de son action :
- Infléchissement dans le rythme en accélérant des réformes de structure comme celle, indispensable, du millefeuille territorial.
- Infléchissement social surtout dans la volonté plusieurs fois répétée de soutenir les plus faibles et les salariés modestes (maintien du pouvoir d’achat des petites retraites, baisse de l’impôt sur le revenu des premières tranches…).
Ce rééquilibrage de l’action permet de passer d’un discours où l’économisme était hégémonique à un nouvel équilibre économique et social du cours du quinquennat.
Cette double inflexion répond au message des municipales et aux attentes des députés ce qui réjouit la majorité.